dimanche 29 août 2010

Samedi 21 août : La Tuque

Nous restons au camping. Il y a beaucoup d’enfants de l’âge de Cindy et Jenny et elles en profitent pour jouer avec eux, car dans deux semaines, tous les enfants auront recommencé l’école. Les plus grands s’occupent des plus petits. On ne les voit pas de la journée, juste pour manger….. Il y a plusieurs places de jeux, la piscine…

Le soir, nous prenons l’apéro et grillons des viandes avec nos voisins Alan et Mélanie et leurs enfants Elisabeth, Jérémy et la petite Lauriane. Pendant que les enfants font un grand tour de camping avec le petit train, nous finissons la soirée devant le feu.


Alan nous raconte des gags et comme il est chasseur, il nous conte l’une de ses aventures et en voici la version originale à lire avec l'accent du lac St-Jean :


Histoire racontée par Alan Gauthier de Métabetchouan, village près du Lac St-Jean

Alan qui a vu l’ours noir…

J'va conter l’histoire que tu vâs pas croire çâ.

J’étais dans ma tour d’orignâl et puis j’ai descendu l’échelle pour aller me soulager. J’accote ma carabine sur l’échelle et puis j’en profite pour câller l’orignâl. Après çâ, je prends un bout de bois et je brâsse dans l’eau comme si c’était un orignâl qui marche dans l’eau. Après çâ, je prends mon panache. Tout à coup, j’entends cric crac croc….. C’est quoi que çâ vient ? Ya une tale d’aulnes. Tout à coup je me vire de bord et je ne vois-tu pas un our accôté sur l’échelle à 15 pieds de moi. J’te dis que les cheveux m’ont redressé sur la tête. Là j’avais pas de carabine, l’our était à côté de la carabine vers l’échelle. L’our était grimpé sur ses deux pattes à l’arrière. Il sentait mon fond de soupe Lipton. C’qui fait que j’ai grimpé sur mon banc sur le bord du lac. J’avais que mon couteau et j’ai levé mes bras pour faire plus grand que lui. Puis au bout de 5 min. il est reparti aussi vite qu’il est arrivé avec plus de peur que de mal….


Moralité de l’histoire : Ne jamais aller au petit coin sans sa carabine

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